Un peu de liberté [Pv Silverwing]

Après une bonne balade avec son nouveau cheval, Célia était arrivé au Ranch avec son nouveau compagnon de route. Elle avait craqué sur lui, sur son caractère, certains auraient été arrêté par son caractère fougueux mais pas elle. Elle était sous le charme, elle tenait la longe qui tenait son licol, mais celle ci était lâche pour que Silver puisse observer les alentours durant la balade. Maintenant, ils étaient arrivés ensemble au Ranch. Malgré le mal aux pieds atroces qu'elle avait attrapé, elle était contente. C'était une bonne nouvelle, Célia avait jusqu'à présent eu du mal à se rendre compte que cet étalon était à elle, maintenant elle avait les yeux pétillants, elle avait pleins d'amours à lui donnait et beaucoup de chose à apprendre. Mais pour le moment, elle se devait de le laisser tranquille, pour cela, elle marcha jusqu'à un pré. Un pré qu'elle avait prit soin de préparer.

Le courant n'avait pas été mit, donc elle pu ouvrir la porte sans risque de se faire électrocuter xD. Elle accrocha les portes sur un isolent, puis elle entra dans le pré, Silver allait être content. Car face à lui se trouvait un grand champs ou l'herbe était vraiment verte, et elle était sûrement tendre. Et elle avait poussé, Célia se mit face à l'étalon. Puis elle lui parla, toujours en lui offrant une caresse sur la ganache.

- Tu vas pouvoir te reposer mon grand

Elle adorait observer les chevaux en toute liberté et c'est ce qu'elle allait faire. Mais avant toute chose, elle retourna à la porte, la longe lâche, elle n'obligeait pas l'étalon à la suivre, il pouvait rester sur place. Puis elle ferma la porte du pré. Elle revint vers lui, lui offrant une caresse sur l'encolure. Après, elle décrocha la têtière de sa boucle. Elle laissa glisser le licol de la tête de l'étalon, elle lui parlait comme à son habitude. Un sourire qui ne partait pas, illuminait son sourire, un regard pétillant avait fait son apparition. Comme à son habitude, elle caressait Silver un petit moment pour ensuite le laisser décider de ce qu'il allait faire. Sûrement brouter, mais elle ne pouvait pas décidé à sa place. Alors, elle ne changea pas son idée, elle s'installa à côté du bac à eau, et elle était partit pour observer son cheval, d'ailleurs elle était prête à l'observer durant des heures.

J'avais suivie sans broncher, mais j'ignorais où l'on me conduisait, le camion qui m'avais emmené au corral n'était jamais réapparu, et Célia ne m'avais pas fait monter dans le camion pour aller au Ranch. Enfin j'imaginais que c'était le lieu où l'on comptait m'emmener puisque j'avais toujours été trimbalé de Ranch en Ranch. Enfin bref, je suivais tranquillement admirant le paysage qui défilait autour de moi, des arbres, des étendues de plaines à pertes de vue. je ne savais pas ce que ces immenses étendues d'herbes renfermait j'avais passé six ans de mon existence, en gros toute ma vie dans un Ranch, et dans ces lieux, c'était seulement box, écurie, paddock, carrière, manège, rond de longe, et parfois prairie à condition de bien se comporter, donc comme vous l'imaginez, je ne faisais pas partie de ceux qui allais au prés.

Alors cela me surpris quand Célia me conduisit directement vers la prairie, je commençais à piaffer d'impatience, de pouvoir enfin découvrir ce que le mot liberté signifie, enfin dû moins semi-liberté, parce que je voyais bien les barrières qui encerclaient le terrain. La jeune femme ouvrit la porte dû prés, et le déposa doucement afin que l'on puisse entrer. Je la suivie observant le bout de cette prairie immense, en plus de l'immensité, l'herbe était verte et semblait délicieuse. D'ailleurs j'en profitai pour baisser la tête et grignoter quelques brins. Ma nouvelle propriétaire se plaça face à moi, je relevai ma tête et attendis avec patience qu'elle me relâche enfin j'espérais qu'elle le ferait sinon pourquoi m'emmener ici? Je l'entendis me parler tout en me caressant, je soufflai bruyamment sur son torse. Elle me disait que j'allais pouvoir me reposer, mais moi je préférais observer tout ceci.

Je continuai d'observer la prairie, puis regardant une nouvelle fois l'herbe je me mis à en déguster une touffe, puis une autre. Pendant ce laps de temps, Célia refermait la porte, mes oreilles écoutaient les bruits qu'elle émettait. Elle revint vers moi, et me donna une caresse, mais j'avais hâte d'être libéré, si hâte que je me suis mit à tirer sur ma longe pourtant bien détendue. Je pouvais sentir ses doigts m'effleurer, ils défaisaient la têtière puis je sentis le licol glisser de ma tête. Elle continua de me caresser alors je patientai encore un peu, me laissant effleurer par ses mains, je la regardai aller s'installer près d'un bac d'eau. J'étais enfin libre, je partis au galop jusqu'au milieu de la plaine puis revint aussi vite que possible prenant des virages court, comme on me l'avait apprit pour le Barrel Racing. Après un long moment à courir je revins près de Célia au petit trot puis au pas, là je me désaltérai, puis une fois rafraîchis, je retournai vaquer à mon occupation principale, c'est à dire brouter tranquillement l'herbe tendre et verte.

Célia aimait son cheval, comme tout ceux qu'elle avait aimé, la seule différence c'est que les autres chevaux qu'elle avait rencontré dans sa vie, ne lui appartenait pas. Elle n'oublierait jamais son bon vieux cheval qui vivait chez ses parents, mais avec Silver c'était une nouvelle histoire qui commençait.

Célia avait l'intention de rendre la vie de l'étalon plus qu'agréable dans ce Ranch, car elle avait bien remarquer que celui n'appréciait pas les hommes et certaines choses comme le licol ou autre, car elle était sûre qu'elle découvrirait autre chose. Le temps que la jeune femme s'assit, adossé à l'eau, son regard s'était posé sur le sol. Un petit insecte rampait, elle pu entendre les foulées de l'étalon qui étaient si rapide. Elle redressa la tête pour observer son cheval en train de galoper. Elle souriait car il devait sentir beaucoup mieux que dans le corral. Il était libre de galoper, de brouter et de faire ce qu'il avait envie dans son pré. Elle avait réfléchit longuement durant le trajet, sur ce qu'elle allait faire avec lui en rentrant, elle aurait pu le travailler. Mais le réconfort était mieux pour ce cheval, elle avait aussi pensé à tous ses bons moments qu'elle passerait avec lui, et surtout les moments ou ils formeront qu'un.

Mais pour le moment, elle l'observait galopant dans son pré. Il prenait les virages assez court, ce qui impressionna la jeune femme. Ce cheval avait du potentiel mais il y avait un long travail. La jeune femme l'observa revenir vers elle, au trot pour commencer puis calmement au pas. Il vint pour boire la bonne eau fraîche, qu'elle lui avait mit la vieille. Lorsqu'il finit de boire, Célia fut légèrement mouillé, elle prit sur elle quelques gouttes qui s'était échapper. Puis l'étalon s'en alla, pour faire ce que tous aimer faire: brouter. Il pouvait en profiter autant qu'il voudrait, car il allait resté toute la journée dans ce pré à profiter de cette bonne herbe. Elle lui parla, encore et encore, lui racontant peut être des choses qu'il ne comprenait pas mais elle aimait parler aux chevaux. D'ailleurs, une phrase lui était resté en tête car beaucoup la prenait pour une murmureure, mais elle ne murmurait rien aux chevaux, c'est eux qu'il lui parle.

Je broutais paisiblement, sentant toujours la présence rassurante de la jeune femme, certes j'aimais être près d'elle. Mais j'aurais aussi aimés retrouvés un peu les miens, depuis que j'étais arrivé dans ce corral je m'étais sans cesse retrouvé seul. Mais la prairie était dix fois mieux, non que dis je cent fois mieux, en faites ce n'était même pas comparable. Je pouvais percevoir les paroles de ma jeune propriétaire, j'écoutais d'une oreille distraite. Non pas que ce qu'elle racontait n'était pas intéressante, mais j'avais mieux à faire disons. Un bruit inconnue me fit sursauter, je redressai ma tête et coucha les oreilles. J'observais les alentours pour en déterminer l'origine, mais je ne trouvai rien, il faut dire que je n'étais pas habituer aux prairies, je n'avais passé que ma vie dans des boxes ou paddocks.

Par réflexe, je me retournai et me rapprocha de Célia au petit trot, restant à environ trois mètres d'elle. Je lui faisais confiance, ou dû moins plus qu'aux autres humains, mais je savais par ce lien invisible qui nous liaient que je n'avais rien à craindre en sa présence. Enfin le danger des Hommes, mais c'était le seul que je connaissais, comme je n'avais jamais vécue en liberté. J'adorais la vie que la jeune femme était en train de m'offrir, on ne m’avait jamais traité ou parler avec autant de respect qu'elle. Mais je n'étais pas idiot et savais qu'elle n'attendrait pas de moi que je vive dans la prairie, et sans doute je retrouverais bien vite le chemin des boxes et paddock. Peut-être même les carrières, mais mettez moi une selle sur le dos, et vous allez pouvoir valser. Je m'arrêtai de brouter pour poser mon regard sur Célia, puis je me rapprochai d'elle.

J'effleurai d'abord son jean du bout de mes naseaux, puis je donnai un léger coup de tête dans ses jambes, j'étais désireux de retrouver les caresses qu'elle m'avait offertes avant. Dés que je les aurais obtenus, je retournerai faire le tour de la prairie.

Certains auront pu se lasser et partir, laissant la monture mangeait l'herbe. Mais Célia appréciait chaque moment passé avec son nouveau cheval, sachant qu'en plus, il serait peut être temps de rentrer. Demain, une grosse journée l'attendait. Mais bon, parlons de maintenant. La jeune femme regardait le sol puis elle détaillait chaque partie de l'étalon, elle pu remarquer en lui une force incroyable grâce à ses membres sûres, elle savait que c'était un magnifique quarter, il en avait bien la morphologie. Puis lorsqu'un bruit, vint briser cette petit observation. La jeune femme tourna la tête brusquement du côté ou elle avait entendu le bruit, Silver fit un petit écart et semblait la source, quant à Célia, elle se releva pour observer, ce n'était rien, juste une bestiole dans l'herbe qui couinait sans aucune raison apparente.

Elle observait un moment l'herbe qui bougeait lorsque l'animal passait, puis il disparu. Célia reposa alors son regard sur Silver, il s'avança vers elle, toujours souriante, elle lui parla.

- Tu n'as rien à craindre bonhomme.

Aussitôt elle se rassit à côté du bac à eau. Elle tendit ses jambes devant elle, histoire de ne pas attraper de crampe. Silver s'avança vers elle, il effleurait le jean de la jeune femme du bout des lèvres. Puis il donna un coup de tête dans les jambes de Célia comme si il demandait quelque chose. Célia s'assit en tailleur, elle accepta la demande de l'étalon, il aurait toujours autant de caresse, elle avait beaucoup à lui offrir et à lui apprendre. Mais pour le moment, il était important qu'il profite de sa nouvelle vie, si on pouvait dire ça comme ça.

Aussitôt, elle tendit la main qui vint au contact du chanfrein de l'étalon, chaque contact était comme un éclair. Elle en sauterait de joie, elle observait son regard, lui murmurant des mots doux comme elle savait si bien le faire. De son autre main, elle arracha une petite touffe d'herbe qu'elle tenait maintenant dans la paume de sa main, c'était de longue tige large qui semblait appétissante surtout pour l'équidé. Elle lui tendit alors la main, continuant à lui donner quelques caresses.

- Si tu savais comme je t'adore

Le bruit sembla intriguer ma jeune maîtresse qui observa comme moi, elle se leva même pour mieux voir, elle dû apercevoir la source, mais elle m'assura que je n'avais rien à craindre. Ma frayeur venait de passer, elle venait de se rassoir et moi j'étais venue la voir, effleurant du bout de mes lèvres son jean, j'étais en quêtes de douces caresses, qu'elle m'offrait avec délice. Je ronfla doucement , ma cavalière s'était positionner en tailleur après avoir étendue ses jambes, j'attendais avec patience qu'elle veuille bien me donner une caresse maintenant qu'elle semblait assise pour le faire.

Aussitôt elle tendit vers moi sa main qui entra en contact avec mon chanfrein, je fis un nouveau pas pour mieux me rapprocher de ma jeune humaine. Elle avait pour moi toujours ses petits mots pleins de douceurs qu'elle me murmurait et que j'écoutais avec joie. je l'entendis faire craquer des touffes d'herbes de sa main libre, je pouvais voir dans sa paume les longues tiges d'herbes tendres, qu'elle me tendit. Je ne prit même pas le temps de humer, je les dévora sur le champ. Même après avoir mangé toute les tiges, je laissa mon museau dans le creux de la main pour lécher toute la surface afin d'y enlever tout le goût de l'herbe. Je continuais de sentir les caresses qu'elle m'offrait puis elle me parla, me disant qu'elle m'adorait. Bien sur dans ses paroles je ne comprenais pas, mais en regardant son visage je pouvais imaginer et déchiffrer ce qu'elle me disait.

Moi aussi je l'appréciait, elle m'offrait pour l'instant, une vraie vie de roi. Cette vie que je n'avais jamais encore put gouter, je prenais soin d'en apprécier chaque secondes qui s'écoulaient. Malgré ce délicieux moment, je savais ou plutôt que je me doutais que dés le lendemain où les jours à venir je retrouverais le chemin de la carrière.

Même si c'est petit moment était nombreux, ils étaient toujours appréciés par l'un comme par l'autre. Tout d'abord, Célia appréciait ce contact doux avec le poil gris de l'étalon, puis il la laissait faire c'était magnifique sachant qu'au début, il aura tout essayer pour l'en convaincre de l'approcher. Mais avec de la douceur et de la patience, elle avait réussit à gagner sa confiance. Alors, elle faisait en sorte que ce lien invisible continue de vivre avec des moments comme celui ci. Célia, après une bonne nuit de sommeil, travaillerait sûrement l'étalon. Elle voulait savoir, savoir ce qu'il savait, ce qu'il ne savait pas, ce qui lui faisait peur et ceux en quoi il n'avait pas peur. Tant de questions mais les réponses elle les aurait plus tard. Pour le moment, elle ne se poser aucune question, elle profitait de ce moment que l'on pouvait qualifier d'intime.

Sa main caressait le chanfrein, elle passait délicatement autour des yeux, elle avait fait ce genre de chose avec des chevaux et cela semblait les reposer. En général, leurs petits yeux se fermaient doucement, mais là elle verrait ça. Elle approcha sa tête, elle déposa un doux bisou sur les lèvres de l'étalon, puis elle fut fasciné par ce regard. Même si il n'avait rien d'exceptionnel, pour elle, il avait quelque chose en plus. En tout cas, son regard bleu était quelques peu pétillants, par tous ses évènements.

- Toi tu aimes les câlins dit moi.

Pour mettre tout de même un peu d'action, elle eut une terrible envie de jouer avec son cheval, alors elle stoppa les caresses. Puis elle se leva sans geste brusque. Puis elle s'éloigna de l'étalon, elle lui tournait le dos, espérant qu'il comprenne. Mais rapidement, elle accéléra sa marche. Elle s'éloigna peu à peu de l'étalon.

La douce main de Célia restait en perpétuelle contact avec mon chanfrein, je pouvais sentir ses doigts fins faire de petit cercle autour de mes yeux. Je les ferma doucement, j'en venais à somnoler tranquillement durant ce moment doux et pleins de caresses. Je me rendais compte que j'avais de la chance, car au tout début de notre rencontre je lui avais interdit de m'approcher et même de me toucher. Mais heureusement il y avait les carottes, car c'était ces petits friandises qui avaient en partie créé un lien, les savoureuses carottes que la jeune femme m'avais offerte, en y repensant, je me mit à mâchonner dans le vide, dans mon esprit était encore le goût savoureux des carottes.

Je ne vis pas Célia approcher avec tendresse et douceur sa tête de moi, pour déposer un baiser doux et tendre entre mes naseaux. J'ouvris alors les yeux et posa sur elle mon brillant regard sombre. Finalement j'avais bien plus que de l'affection pour elle où une simple amitié, le lien que j'éprouvais pour elle était fort. Avec elle envolée mes craintes, seul la confiance prenait une place entière, en faites je l'aimais, nous étions maître l'un de l'autre. Ma jeune maîtresse me parlait j'écoutais, et de son côté elle m'observais et écoutais ce que je tentais de lui faire comprendre. D'ailleurs elle était très douée, car à mon gout elle comprenait vite mes demandes à mon plus grand bonheur. Ma cavalière me parla de cette voix douce que j'aimais tant, me disant que j'aimais les câlins, et c'était vraiment le cas.

Je souffla de l'air chaud, puis m'écarta lentement, je m'ébroua, faisant danser mes crins noirs. Ma robe grise luisant sous le soleil, je me remis à brouter l'herbe verte et tendre, jetant par moment des regards à Célia. De toute manière elle venait d'arrêter les caresses alors je préférais me remettre à brouter. Tout en dégustant l'herbe, je la regardais se lever sans geste brusque, intrigué je redressa vivement ma tête et pointa mes oreilles dans sa direction. Je la vis s'éloigner de moi, je poussa alors un petit hennissement pour attirer son attention. Je hennit de plus belle, me dressant sur mes postérieurs et levant mes antérieurs à simplement quelques centimètres du sol. Mais au lieu de revenir vers moi, Célia accéléra l'allure, alors je reposa mes membres avant sur le sol puis partie au galop pour la rejoindre. Sans mal je récupéra la distance perdue, je la doubla et fit un demi-tour rapide pour revenir vers mon humaine au petit trot.

Célia s'était arrêté, un grand sourire aux lèvres, il l'appelait elle. Cela voulait dire beaucoup de chose, déjà qu'une confiance se créé entre l'un et l'autre ce qui n'était pas une mauvaise chose, puis elle sentait que sa présence semblait être apprécié par l'étalon. Elle souriait de joie, car depuis cette rencontre, elle n'avait pas fait d'erreurs, elle avait rapidement comprit l'étalon et fait en sorte de faire avec.

La jeune femme ferma les yeux un instant, profitant de ses oreilles pour écouter ce qui l'entourait, le doux chant des oiseaux se mélangeait tout à coup, aux sabots de l'étalon qui s'approchaient. Elle l'entendait et pouvait imaginait les yeux fermés et le dos tourné ce qu'il pouvait faire, là il bougeait seulement les antérieurs, car cela s'entendait. Puis ses foulées vinrent plus rapide. Il était sûrement au galop car ses lèvres bougeaient au rythme de cette allure. Elle ouvrit subitement les yeux, les bruits de sabots se rapprochaient, elle n'eut qu'à tourner le regard sur sa droite, pour voir l'étalon passait et faire demi tour plus loin et revenir vers elle. Il était majestueux, quoi qu'il fasse, il revenait vers elle au trot. Elle tendit sa main lui proposant une caresse une nouvelle fois, une dernière car il était temps qu'elle aille s'occuper, elle avait des choses à faire. Tout d'abord, elle devait aller récupérer son pickup qui était resté au corral. Mais l'envie n'était pas présente, elle avait envie de rester avec lui encore un peu.

- Hé !! Bonhomme, tu es si gentil. Je ne peux pas comprendre que certains hommes t'es fait du mal.

Elle avait l'intention de revenir le voir dans la soirée puis elle reviendrait demain matin, pour passer un moment avec lui. Et dans l'après midi, ils apprendraient à se connaitre, comme il faut.

Je la fixait tout en continuant de m'approcher, la jeune femme s'était arrêté et tendit vers moi sa douce main pour me donner un geste d'affection que j'aimais tant lorsqu'il venait d'elle. Je m'approchai rapidement pour déguster cette douce caresse. Puis elle me parla, je comprenais au son de sa voix qu'elle se posait une question ou bien qu'elle réfléchissait. Je comprenais seulement les mots "gentil", "hommes" et "mal", car on les avait tant employés sur moi que je les connaissais presque par cœur. Mais de ma propriétaire ne sortait aucune menace en disant ses mots. J’avançai ma tête vers ma cavalière, même si elle n'était encore jamais montée sur mon dos. Et je redoutais le moment où cela arriverait, peut-être serait elle douce sur mon dos. Mais j'avais apprit à tester mes cavaliers dans mes précédentes habitations.

Je reculai d'un pas léger, puis leva haut la tête pour mieux observer, quelques bruits me parvenaient venant de ce que les humains appellent la cours. Je pointai mes oreilles vers tous les bruits qui m’entouraient. Puis je fis un écart et repartie de plus belle au grand galop, lançant des ruades dans ma course effrénée, faisant des cercles, où des accélérations spectaculaire. Finalement, je me rendais compte que les humains nous amélioraient la vie en nous apprenant des "tours" que l'on pouvait mettre à profit pour s'échapper. Mais, dans mon cas, je préférais rester avec les humains et leur tenir tête plutôt que d'aller dans les hautes collines qui étaient pour moi l'inconnu le plus totale. Je ne savais même pas qu'elle danger pouvait m'attendre de l'autre côté des barrières.

Je pointais mes fines oreilles en direction des montagnes, toute cette vie de mystère m’intriguait un peu. Je jetai un bref regard en direction de Célia, puis je me mis au petit trot pour parcourir une petite distance avant de faire un nouveau demi-tour, et de revenir au grand galop vers l'humaine. Je la doublai en laissant un large espace entre elle et moi, puis je m'arrêtai au niveau du bac d'eau, réduisant mon allure quelques mètres avant, je me désaltérai.

Célia était sur un petit nuage, car elle vivait un rêve que depuis longtemps elle espérait réalisable. Le cheval qui était chez ses parents était tellement âgé et surtout boiteux qu'elle n'avait pas continuer le travail, mais souvent elle allait le voir. Puis tous ses chevaux qu'elle avait rencontré, lui avait donné envie d'en posséder un. Et elle était heureuse de voir, que l'étalon semblait être avec elle, il l'acceptait donc. Mais elle découvrait en lui, un cheval qui semblait apprécier les caresses.

D'ailleurs, elle lui offrirait des tonnes. D'ailleurs, elle lui en offrit lorsqu'il s'approcha. Elle avait toujours ce sourire qui illuminait son visage. Ses yeux pétillaient de joie. Et quand elle ne le caressait pas, elle l'observait, il était si magnifique. D'ailleurs, il avait les oreilles qui ne restaient pas immobile, la tête haute. Mais ensuite, l'étalon passa à côté de Célia, celle ci se tourna pour voir l'étalon en mouvement. Il était partit au galop lançant de violentes ruades, c'était magnifique à voir, un cheval en liberté. Célia ne laisserait pas l'étalon partir sur les terres sauvages, il ne s'en sortirait pas face aux autres étalons. La jeune femme regardait les terres sauvages, ce qu'elle était sure, c'est qu'elle découvrirait les terres avec son compagnon.

La jeune femme observait ensuite l'étalon, celui ci se tourna vers la jeune femme, l'observant puis il s'en alla au trot. Puis il repassa devant elle dans le galop, puis il partit près de son bac à eau pour s'abreuver. La jeune femme semblait très observatrice mais il était temps maintenant, de laisser l'étalon tranquille et de retourner dans son appart' pour se reposer. Mais elle n'avait pas envie de partir, mais elle devait faire la part des choses, l'étalon avait besoin de son intimité. Elle se dirigea vers la clôture dans un pas tranquille, les yeux rivés sur l'étalon. Une fois près de la clôture, elle parla une dernière fois à l'étalon puis elle sortit du pré, mais elle se retourna, pour voir si Silverwing allait supporter d'être seul. Mais elle ne devait pas s'inquiéter pour ça, elle l'observa durant 5 minutes puis elle se mit à marcher.

Tandis que je buvais tranquillement j'entendis les échos de défis que se lançait deux étalons sans doute rivaux. Leur chant de guerre parcourait la montagne, je pointa mes oreilles vers cet échos. Je redressa fièrement ma tête et lança à mon tour un puissant hennissement, je me rapprocha de la barrière à vive allure et colla mon poitrail contre celle ci exerçant une pression. Puis revint enfin le lourd silence, je me retourna pour voir ma cavalière quitter la prairie, alors dans un petit trot souple et plein de grâce je me dirigea vers la porte. Célia m'observait, alors je pointais vers elle mes oreilles, je l'entendais me parler, j'écoutais avec peu d'attention. Elle dû rester encore quelques minutes à me surveiller, comme une mère surveille son poulain. Je sentais son doux regard sur moi, mais comme je m'ennuyait à rester près de cette maudite clôture je fit demi-tour pour retourner vagabonder dans la prairie. Je me roula dans la terre, et j'y prit un plaisir immense. On m'offrait une véritable vie de roi, enfin pour l'instant, car j'ignorais encore de quoi serait fait mon lendemain. Les naseaux aux rats du sol je humais avec délicatesse la moindre odeur des fleurs rouges, blanches et même jaunes.

Je fit un nouveau tour de la prairie au galop puis un dans un petit trot calme et agréable, le vent venant ébouriffer ma douce crinière noire et effleurer tel une caresse ma robe grise et soyeuse. Je revint au pas vers mon bac d'eau et je brouta les quelques herbes qui trainait autour. Après une nouvelle heure à manger je m'allongea dans l'herbe douce et belle, je laissa échapper un profond soupir de bonheur. Cette journée avait été sans doute l'une des plus belle. Je ne put m'empêcher de me souvenirs de ma mère bienveillante et de mes amis certains disparut d'autres qui continuent à vivre dans le calvaire dont j'ai réussi à sortir. Je me rend compte qu'il faut tomber sur la bonne personne au bon moment. Je posa avec délicatesse ma tête dans l'herbe et je ferma les yeux, étirant mes longues jambes. Je dormais rarement sur le flanc seulement quand je me sentais bien, comme aujourd'hui.

[désolé c'est court]

L'étalon se tourna, pour l'observer avec ce doux regard qu'elle appréciait tant. Et dire qu'au début, il avait réagit pour se défendre, et là, il la regardait, s'approcher et accepter sa présence. Mais pour sa part, il était qu'elle aille profiter de son lit, et il n'allait pas partir, enfin elle espérait. Mais elle lui offrait une vie qu'il n'avait peut être pas vu avant. Car dès leur rencontre, l'étalon en avait beaucoup dit sur lui et sur son passé, il avait du avoir une mauvaise expérience avec les hommes. Mais c'était le passé, maintenant il fallait profiter du présent. Et elle avait de grand projet avec lui, mais on était pas encore là. La jeune femme envoya ses cheveux en arrière en un coup de main et laissa échapper un léger baillement. La fatigue se faisait sentir, elle s'approcha une dernière fois de la barrière, observant son étalon en train de bouger. Elle l'admirait dans ses moments là, mais il était temps.

- A demain Silverwing, passe une bonne nuit dans ton pré.

La jeune femme l'observa une dernière fois. Puis elle quitta la barrière du pré pour retourner dans son appartement, en plus il se faisait tard. Il était temps pour elle de partir, alors elle prit le chemin pour aller à son appartement. Derrière elle laissant son cheval, mais lui aussi avait sa vie. Alors, elle ne se retourna pas.