La douceur sera de rigueur [Pv Silverwing]

Il était alors 7h30 lorsqu'un petit écran s'éclaira, illuminant la table nuit ou il était posé. C'était le réveil de notre chère Célia qui avait prévu d'avoir une journée chargeait et c'était le cas, elle devait s'occuper de sa nouvelle monture puis préparer son box au cas ou elle devrait le rentré à cause de la fraicheur qui allait s'installer avec l'hiver. Mais qu'importe, notre jeune femme sortit rapidement du lit, éteignant au passage son réveil avec une certaine rapidité. Elle allait profiter d'une bonne douche pour se réveiller doucement, puis elle profita ensuite d'un bon petit déjeuner composé de petite tranche de pain avec de la confiture trempé dans du chocolat, elle devait être en forme pour la journée et cela commençait déjà par un bon petit déjeuner. Ensuite, elle finit de s'habiller, vivant seule, elle pouvait se permettre de se déplacer avec un débardeur et en shorty, donc elle attrapa son jean et le mit. Puis elle se munit de sa magnifique paire de boots toute dégueulasse, mais pour trainer ça allait très bien. Mais elle devait quand même songer à en acheter une nouvelle paire. Elle sortit alors de son appartement, emportant avec elle, son magnifique chapeau, car la journée semblait s'annoncer très belle, mais elle allait profiter de la fraicheur pour faire ce qu'elle devait faire.

Elle descendit les marches et se retrouva rapidement à l'entrée du bâtiment. Quand elle sortit, la fraicheur du matin parcouru son corps tout entier, mais rapidement il se fit à cette température. Maintenant, il était temps d'aller à l'écurie enfin plutôt à la sellerie, elle allait préparer son matériel dont elle aurait besoin pour sa monture. Elle s'y dirigea, dans la sellerie, elle regroupa un licol, une longe et une sacoche remplit de petit bout de carotte qu'elle avait prit de couper. Puis elle alla dans l'écurie, ou elle prit un sceau et le remplit de grain, un bon mélange que sa monture adorerait. Une fois prête, elle attrapa son matériel et avec son sceau à la main, elle se dirigeait vers le pré de Silverwing son nouveau cheval. Elle claqua de la langue pour espérer attirer son attention, puise= en voyant le sceau de grain, il serait sûrement très heureux, malgré qu'elle n'avait pas mit une grosse ration mais cela suffisait pour lui. Elle arriva alors au pré, passant sous deux barrières, elle posa le sceau sur le sol et posa le matériel dont elle avait besoin sur le rebord d'une barrière.

- Viens mon grand !

(je vais essayer de le faire à la troisième personne pour changer ^^ )

Une brume enveloppait les arbres et les bâtiments des alentours, le soleil était à peine levé et on pouvait entrapercevoir des rayons fin orangés se dessiner sur l'horizon. Il était encore très tôt et le silence régnait dans la montagne comme dans le ranch. L'étalon gris arpentait tranquillement la prairie, longeant la clôture de bois jusqu'à son bac d'eau. Silver observa un instant le chemin que Célia avait emprunté la veille afin de regagner le corps principal du ranch. L'équidé appréciait le calme ambiant du matin, c'était un moment calme qui semblait annoncé une belle journée. Peu à Peu le ranch s'éveilla comme dans la montagne, les créatures de la nuit partaient se coucher, tandis que celle du jour émergeait dans les dernières brume. Le Quarter Horse regarda par dessus sa clôture écoutant avec attention les bruits dans la cour. L'étalon se lassant d'attendre partie au petit trot au centre de la prairie, et se mit à brouter. L'idée de rester une journée au prés l'enchantait mais à condition qu'on lui ramène un copain pour ne pas se sentir seul. Dans cette nouvelle demeure c'était peut-être une chose qui lui manquait, il se retrouvait seul, mais on lui donnait la belle vie, hors avant on lui offrait une vie affreuse mais avec des copains.

SilverWing entendit des bruits de pas sur les graviers menant à son enclos. Il leva la tête et pointa ses oreilles, l'étalon perçut au loin, à la clôture un claquement de langue. Alors, il se dirigea au petit trot vers la barrière et y découvrit Célia, avec un seau remplit de grain, il voulut se jeter déçut, mais se souvenant des punitions reçut il se ravisa. le quarter gris regarda la jeune femme de son regard sombre et profond. Silver attendait à quelques mètres de la barrière, c'est alors qu'il remarqua le matériel déposé sur le sol. Il bascula légèrement ses oreilles en arrière. La voix de Célia lui demandait d'approcher, l'équidé regarda le sol, le licol et la longe il l'avait déjà passer et elle ne lui avait rien fait avec. Alors l'étalon gris s'approcha doucement de sa cavalière, il s'arrêta à quelques pas de cette dernière et souffla bruyamment par ses naseaux fins et délicats.

[Ok]

Célia avait un réelle plaisir de s'occuper de Silverwing, c'était un cheval avec un passé certes mais pas dangereux, il avait su faire sa place à ses côtés, et elle se devait de le faire changer, de lui apprendre à avoir confiance. Mais le fait que l'étalon vienne à elle dans un petit trot, c'était ce genre de chose qui lui faisait plaisir. La jeune femme avait déposé son matériel sur le rebord de la barrière pour laisser l'étalon dégustait son sceau de grain, mais celui ci s'approcha de quelques pas, mais il marqua un arrêt. C'était assez étrange ce comportement. Elle prit le sceau avec elle, peut être était ce le matériel qui ne le rassurait pas, alors elle s'éloigna un peu plus puis déposa le sceau sur le sol. Puis pour le rassurer, elle lui parla de sa voix douce et rassurante.

- C'est pour toi Silverwing.

Elle n'avait pas dans l'idée de lui mettre une punition, cela faisait pas vraiment partit de sa façon de faire. Surtout pour un sceau de grain, elle ne comprenait vraiment pas, car avec d'autres chevaux, le sceau serait déjà terminé. Mais même avec le matériel posait, l'étalon changea du tout au tout, elle avait remarqué qu'il avait couchait ses oreilles et elle comprenait très bien, elle commençait à comprendre un peu. Mais finalement, Silverwing s'approcha. La jeune femme regardait l'étalon avec un doux regard, le voyant approcher, la jeune femme s'approcha de quelques pas. Mais il semblait inquiet car il ronfla des naseaux. Cela faisait peut être beaucoup de chose en si peu de temps, mais il allait devoir apprendre à lui faire confiance, il savait déjà qu'elle ne lui avait fait aucun mal et dans l'avenir elle ne lui en ferait pas.

- Calme toi bonhomme

Elle tendit le bras, délicatement, comme pour le préparer à avoir une caresse, ce qu'il semblait apprécier. Entre eux, c'était étrange mais elle ne le lâcherait pas de si tôt, malgré ce qu'il puisse faire, quoi qu'elle avait bien trop confiance en lui pour se mettre en tête qu'il lui ferait du mal, mais étant donné qu'elle ne connaissait rien de son passé, fallait qu'elle fasse attention.

L'étalon s'ébroua gentiment, tandis que Célia avait reprit son seau et l'éloignait de la barrière où était posé le matériel. De sa voix douce et rassurante, elle dit que c'était pour lui. Alors après un dernier regard vers la barrière, Célia et le seau, le quarter horse s'approcha doucement et dégusta le grain. Entre temps , la jeune femme s'était elle aussi approcher, alors le cheval gris redressa la tête, il entendit la cavalière lui dire de se calmer, parce qu'il n'y avait rien d'inquiétant et au fond de lui, SilverWing savait que sa cavalière ne lui ferait aucun mal. Cette dernière tendit la main pour lui faire une caresse, l'étalon gris lui faisait confiance lorsqu'elle était à côté de lui et sans doute qu'elle aussi lui faisait confiance. Seulement lorsque Célia serait sur son dos si dû moins un jour elle tentait de le chevaucher, alors la confiance ne serait pas briser, mais il la testerait comme il l'avait fait avec tous ses cavaliers jusque là. Personne n'avait réellement pu se vanter de l'avoir chevaucher, il avait ce côté un peu fougueux et indomptable. Mais au fil des années, les hommes lui avaient fait oublier l'amour, les hommes oubliaient peu à peu que la conquête de l'ouest il l'avait réussi grâce à leur monture, car sans elles, ils en seraient encore à la faire cette conquête. certains encore aujourd'hui vivent dans les vieilles traditions du respect de leur monture, ces hommes sont alors respecter par leur monture, le souvenir de ce chuchoteur lui revint en mémoire.

SilverWing tendit son museau vers la main de Célia, pour recevoir un contact avec la jeune femme, avant de se remettre à manger son grain, qu'il avait à peine déguster pour l'instant. Il lui faisait confiance, c'était un fait, mais cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas monter ou même harnacher pour s'assoir sur son dos.

Célia se demandait bien si elle allait pouvoir travailler son cheval, face au comportement de son cheval. Elle doutait, avec lui elle doutait, mais qu'importe, il fallait qu'ils avancent ensemble. Silverwing ne pouvait pas vivre d'amour et d'eau fraiche dans un pré, seul. Mais elle était persévérante et elle y arriverait coute que coute, elle mettrait le temps qu'il faudrait. D'autres auraient trouvé ça ridicule mais pour elle, non. Enfin !! Pendant que monsieur s'était décidé a tout de même manger le grain qu'elle lui avait ramené. Elle avait un sourire qui s'affichait sur son visage, elle ne connaissait jamais les réactions de ce cheval, elle avait encore du mal à le comprendre et surtout à le connaitre, car elle arrivait plus ou moins à voir si c'était de la peur ou que c'était son comportement à lui. Mais elle allait devoir faire avec, déjà l'étalon mangeait le grain. Lorsque Célia tenta de s'approcher, calmement, Silverwing tendit le bout de nez vers sa main, elle comprit qu'il autorisait la jeune femme à le toucher.

Célia allait en profiter, chaque moment avec Silverwing était magique. Sa main toucha le poil gris et doux de son cheval, sa main grattait légèrement sa peau, puis elle laissait glisser celle ci le long de son encolure et de son épaule. La tête de l'étalon repartit dans le seau, confiant, enfin c'est ce qu'elle ressentit. Pendant ce moment caresse, dans sa petite tête plein de questions naviguait sans de réelle réponse. Des idées sur les exercices mais est ce que Silverwing accepterait de coopérer gentiment. De toute façon, avec lui, elle devait s'y prendre avec des pincettes, c'était assez délicat de le manipuler. Mais elle revint à la réalité, caressant toujours sa monture, le laissant manger tranquillement son grain. D'ailleurs, elle finit par observer ses lèvres qui parcouraient le grain.

- Tu vois c'est bon

L'étalon pouvait sentir sur sa robe grise le contact chaud et doux de la main de Célia, il se laissait faire immobile tel une statue. L'équidé replongea la tête dans le seau et continua de manger son grain, tandis que sa cavalière continuait de le caresser. Il eu vite fait de terminer le seau après de longues hésitations, SilverWing avait finit par le manger ce fameux grain qu'il appréciait énormément. Le quarter horse gris entendait également la voix de la jeune femme, même s'il lui arrivait de ne pas comprendre les mots qu'elle prononçait il pouvait sentir au son de sa voix qu'elle ne lui voulait aucun mal et que c'était des paroles rassurantes. L'étalon une fois le seau terminé plongea son regard sombre sur Célia, puis il recula d'un pas léger et s'ébroua faisant voler des nuages de poussières de son dos. Silver faisait confiance à la cavalière qui le caressait, mais on lui avait enseigné la peur des hommes, on l'avait punis si souvent pour un oui comme pour un non, qu'au fil du temps il ne savait plus vraiment ce qui était bien ou mal, il avait perdue les limites à ne pas franchir. Mais avec Célia il y avait une nette différence, elle le laissait faire certaines choses qu'on ne lui aurait permise avant, l'étalon quarter horse savait parfaitement qu'il n'avait pas le droit de s'échapper, de lui faire de mal, et puis il n'en avait aucune envie. Mais la jeune femme le laissait parcourir la prairie de long en large, de manger le grain.

Maintenant qu'il avait terminé son seau, son regard se posa sur la barrière où était encore posé le licol, cet étranges objets que les hommes utilisent pour emprisonner la tête de leur monture, ou bien pour les frapper. Et bien Célia lui avait fait comprendre qu'il n'avait plus à en avoir peur, qu'avec tous les hommes ne l'utilisait pas pour frapper leur cheval. mais dans son souvenir le licol reste une menace ancrée à jamais dans son esprit, il le déteste, mais par affection pour la jeune femme, il acceptera de le porter sur sa tête. Mais il ne faudra pas que la jeune cavalière en abuse, non plus.

[Désolé du temps pour répondre]

Depuis, qu'elle avait Silverwing, elle ne semblait pas hésité comme elle l'avait pensé. Elle était sur d'elle, en même temps, sa monture était délicate qu'elle ne devait surtout pas être hésitante. Mais elle aimait passé du temps avec lui, lui faire des caresses mais pas forcément du travail même si c'était important. En tout cas, elle fut contente de voir son étalon dégustant avec appétit son sceau de grains. La main collait contre le poil doux de l'étalon, elle finit par s'y décollé, car l'étalon lui lança un regard et par la suite, il recula, du coup, elle n'eut plus aucun contact avec son poil.

Par la suite, elle observait son cheval avec attention. Le licol ne semblait pas être son meilleur ami, c'était peut être le travail du jour, lui montrer que ce n'était rien d'autre qu'un bout de ficelle. Mais elle arrivait à comprendre cette crainte, c'était comme tout, très mal utilisé cela faisait beaucoup de ravage. Donc, ben pour travailler ça, elle se dirigea vers la barrière ou le licol était posé. La longue longe pendait sur la barrière, elle décrocha délicatement le licol de sa longe. Elle tenait maintenant dans sa main le licol, lobjet du délit, alors elle trouva une façon très simple d'avoir les mains libre mais de le garder à ses côtés. Elle le détacha puis elle le raccrocha sur sa ceinture, pour qu'il navigue à chaque pas, d'en avant en arrière.

Dorénavant, il était temps de travailler. Quelques carottes en poche, la jeune femme avait tout prévu pour que ce moment de peur devienne un jeu pour l'étalon et pour elle. Alors, elle sortit le bout d'une carotte puis elle coupa un morceaux. Ce bout de carotte dans la paume de sa main, elle s'approcha en faisant de petit pas, comme pour ne pas l'effrayer.

- Là, Silverwing !!

Silver regarda avec insistance et attention les morceau de carotte coupé en deux. Juste avant il avait regardé avec méfiance la jeune femme prendre le licol, le détaché de la longe et l'attacher à la ceinture, mais cela offrait une rassurance à l'étalon qui savait qu'elle ne pouvait l'arracher enfin dû moins il l'espérait. Le quarter horse gris secoua sa tête faisant voltiger sa crinière sombre, il leva haut son antérieur pour jouer. L'équidé s'approcha au son de la voix de sa cavalière, avec une pointe deréticence qui s'éffaça lorsqu'il éffleura la main douce et délicate de Célia. Il la frôla juste mais cela lui suffisait, il ronfla doucement. Silver approcha alors son museau près de la hanche de la jeune femme pour renifler le licol qui virevoltait d'avant en arrière, de quoi donner le mal de mer.

Silver donne d'abord de léger coup dans le morceau de ficelle, puis continue d'insister en donnant des coups à répétition beau coup plus fort. L'étalon à la robe grise acceptait de porter le licol, bien sur il y mettrait des conditions. Mais se serait à Célia de deviner ses humeurs et ces fameuses conditions. Il posa sa tête contre le torse de sa cavalière et patienta, attendant qu'elle prenne en compte ses désirs.

( désolée c'est très court mais je sais pas quoi te répondre )

[Je tiens vraiment à m'excuser du retard]

Le contact semblait important pour Silverwing et à vrai dire Célia appréciait cela. C'était important à ses yeux, d'arriver à le toucher, à le caresser, à le grattouiller et lui faire profiter de cette amour. La jeune femme avait remarqué que l'étalon se méfiait toujours autant de la longe et du licol. Célia avait essayé d'en savoir plus sur le passé de l'étalon, mais tout resté semble t'il secret. Lorsque l'étalon s'approcha et renifla le licol, elle eut un grand sourire aux lèvres, exactement ce que la jeune femme attendait, d'autant plus qu'elle ne l'obligeait pas à s'approcher. Puis celui ci tapa dans le licol, au début doucement mais de plus en plus fort, le licol balançait sur sa jambe et frappait de plus en plus fort sur celle ci. Célia toucha le licol pour éviter à ce qu'il continue à taper sur sa jambe, car il finirait bien par y faire un bleu. Puis, la jeune femme détacha le licol de sa ceinture mais ne le tendit pas à l'étalon. Elle ouvrit le licol puis elle avait l'intention de s'approcher de quelques petits pas, de l'étalon. Sans oublié que pour le rassurer, elle lui parlait toujours d'une voix douce. Mais à peine, avait elle envie de s'approcher, que l'étalon posa la tête contre le torse de la jeune femme. La jeune femme ne fit plus attention, à partir de ce moment là, de ce qui l'entourait, elle passait un moment agréable avec sa monture, ce que tous les cavaliers auraient souhaités. Une entente magique, quelque chose d'inexplicable.

- Allez bonhomme !! J'te ferais aucun mal et tu le sais.

Sur ces mots, la jeune femme présenta le licol à l'étalon, comme à son habitude, elle prit son temps. Elle tenait le licol et caresser l'étalon avec sur l'encolure, histoire de lui montrer qu'il n'avait rien à craindre.

Ma cavalière finie par rattrapper le licol qui venait de se frapper sur sa jambe. Je la laissa faire et resta tranquille, les oreilles tournés vers l'arrière. La confiance était là, mais je continuais de me méfier de ce bout de ficelle que les humains appellent licol. Célia le détacha de sa ceinture mais n'en fit rien, elle se contenta de le détacher. Je vint poser avec tendresse ma tête sur le torse de ma jeune propriétaire. Ce lien était pour moi étrange, je n'avais jamais fait cela avec personne sauf avec le murmureur. Mais avec Célia, il y avait autre chose, un sentiment plus fort qu'avec l'homme qui parlait cheval. Oui, un sentiment de bien être et de sécurité, un fil invisible. Mais pour moi ce lien était étrange même inconnu. Je ne connaissais des humains que ce qu'ils m'avaient laissé voir, c'est à dire, leur méchanceté, leur cruauté, leur barbarie. Bref, j'avais apprit à détester les Hommes et à me méfier d'eux, mais aujourd'hui je découvrais d'eux une toute nouvelle facette, gentille, douce et respectueuse. Elle me parla de cette voix douce et rassurante qui m'apaisait, je me mit à somnoler doucmeent, laissant échapper un ronflement de bien être. Célia me présenta le licol, je recula d'un pas et pointa mes oreilles en arrière, j'hésitais à accepter le licol. Finalement, la curiosité de découvrir la vie qui m'attendait au côté de la jeune cavalière fut la plus forte. Je plongea avec douceur ma tête dans le licol, et puis les caresses qu'elle m'offrait allait en sa faveur, car cela me rassurait. Je planta mon grand regard sombre vers Célia, comme pour lui dire:

- Bon d'accord, je veux bien mettre ta chose ... mais ne me déçoit pas.

On lui avait toujours apprit, à écouter le cheval et à le comprendre. Chaque signal était pour les chevaux une façon de s'exprimer, lorsqu'il couche les oreilles il est énervé, lorsque l'on voit le blanc de ses yeux c'est qu'il est inquiet mais peu de personnes ne se souciaient de ce genre de chose. Célia savait de quoi elle parlait, elle, aussi avait été comme ça, pas qu'elle s'était très peu inquiété de la santé de son cheval et de ce qu'il pensait, d'ailleurs, il fallait qu'elle songe à contacter ses parents pour avoir des nouvelles de son connemara. Elle aurait tellement voulu l'avoir avec elle, mais ce n'étais pas possible, car le voyage serait dur pour lui. Et puis, il fallait qu'elle passe à autre chose, elle avait énormément payé pour cette erreur, et malgré son niveau, elle voulait voir autre chose avec un autre cheval. Et elle avait trouvé Silverwing, plus qu'un compagnon, il était son ami, son protégé et elle savait une chose, c'est qu'elle ne pourrait jamais, mais alors au grand jamais lui faire du mal. Elle regardait son Quarter avec un regard doux, d'ailleurs celui ci avait posé sa tête contre son torse. Mais sans attendre et sans réfléchir comme si cela lui paraissait normal, elle posa une main sur la ganache de l'étalon et y déposa de douce caresse. Mais ensuite, fallait passer aux choses qui fâchent, elle lui montra le licol, le cheval eut un moment de recul ce qu'elle pu comprendre.

Puis il s'avança et remarqua que l'étalon posa sa tête dans le licol, et son regard se plongeant dans celui de la jeune femme, elle pu en découvrir comme un message, il lui faisait confiance c'était certain. Et elle ne devait pas faire d'erreur car elle pouvait tout perdre. Alors, Célia, avec un sourire aux lèvres, plaça le licol sur la tête de son quarter avec toujours autant de délicatesse et de douceur, et elle ne cessait de lui parlait d'une voix douce. Car elle savait que cela le rassurerait. Le licol était placer assez lâche sur la tête de l'étalon, déjà c'était une bonne chose qui l'accepte. Elle lui fit une caresse sur l'encolure, pour lui faire comprendre que ce geste était très bien.


Maintenant, elle devait travailler, enfin c'était un bien grand mot. Elle détacha la longe de son licol et elle allait partir sur un travail en liberté. Alors, pour cela, elle se mit à marcher tranquillement, dos à l'étalon, comme pour lui faire comprendre qu'il devait venir.

Je me laissais faire tranquillement, pour l'instant je faisais confiance à ma jeune cavalière. D'ailleurs, sur ce point elle ne m'avait fait aucun mal, prenant toujours grand soin de me respecter, et de travailler en fonction de mon humeur. Je devais bien admettre que Célia faisait preuve d'une grande patience à mon égard, chose rare chez les humains. En général, lorsqu'on va en l'encontre de qu'ils ont décidé alors ils s'énervent parce qu'on ne leur obéit pas, et il arrive par moment que cela soit dû à une erreur de leur part. Moi, je n'avais jamais aimé les humains, mais peu à peu j'ai découvert que certains étaient digne qu'on soit leurs amis, leur compagnons de route. Après tous, sans les chevaux, les humains n'auraient jamais conquis l'ouest, n'auraient jamais remporté leur plus grande bataille.

Célia tenait le licol d'une main ferme, mais elle ne m'obligeait en rien à l'accepter, mais j'avais sans doute assez abusé de sa patience, finalement j'acceptais qu'elle me passe cette chose qui me dégoutait tant. La jeune femme remonta doucement le licol sur la tête, n'oubliant pas quelques caresses au passage ainsi que de me parler de cette voix douce et rassurante, qui ressemblait à une berceuse, ou un doux souffle de vent. Je coucha légèrement mes oreilles en arrière en sentant le cuir passer sur ma tête. Ma jeune propriétaire laissa le licol assez lâche pour que je sois à l'aise dedans, par réflexe, une fois le licol attaché, je secoua la tête avec force, faisant virevolter mes crins ébourrifés. Elle termina en me donnant une caresse sur mon encolure grise, forte et musclé. Je sentit Célia détacher avec douceur la longe du morceau de cuir sur ma tête. Je fis un pas en arrière et l'observa de mon regard sombre et brillant. Ma propriétaire me tourna le dos et se mit à avancer. Moi, je restais là, immobile tel une statue de marbre, je secoua une nouvelle fois ma tête. J'hésitais, attendant sans doute un signal comme on me l'avait habitué, puis ne voyant rien, je me décida enfin, je fis d'abord un pas léger et hésitant vers ma cavalière. Elle me tournait toujours le dos, alors confiant je me mit a avancer avec confiance, je la suivais en prenant soin de garder une distance de sécurité. Je continuais d'avancer me demandant ce qu'on allait bien pouvoir faire ...

( Et désolée du retard )

Il y a des années, Célia n'aurait jamais pensé croisé un autre cheval après son connemara Caramel. Bien trop de souvenirs plus ou moins mauvais. Elle se souvenait de l'accident, avant et après, sa convalescence et bien sa remise en confiance en elle. Aujourd'hui, elle avait croisé le chemin de Silverwing et c'est vrai qu'ils allaient très bien ensemble. La jeune femme n'avait pas peur de l'étalon, d'ailleurs, pour le moment elle s'occupait de lui, bien sur tout en trouvant le temps de s'occuper de Waterloo pour son frère. Depuis qu'elle avait prit sous son aile l'étalon quarter horse, la jeune femme prenait ce travail très au sérieux, mais elle ne se montrait en aucun cas trop ferme, elle lui expliquait clairement les choses sans jamais utilisé la force. De toute façon, à quoi cela servirait il ? L'étalon se braquerait et ensuite... Bon, elle commençait tout juste à le comprendre et avait apprit un bout de son histoire. Les hommes n'avaient pas été aussi respectueux qu'il aurait du mais l'étalon avait confiance en elle.

L'étalon se fit comprendre, il acceptait le licol, Célia prit son temps pour le lui installer sur la tête, aucune raison d'y aller comme une brute, il acceptait déjà la mise du licol, c'était déjà pas mal. Célia s'éloignait de son cheval, une question en tête.


Puis marchant lentement, la jeune femme pu entendre le bruit de pas sur le sol, en se concentrant, elle l'entendait se déplacer. La jeune femme eut un sourire aux lèvres, heureuse de voir que celui ci acceptait de la suivre, et c'était déjà une bonne chose. D'autres chevaux seraient sûrement partit au fond du pré sans même se poser des questions. La jeune femme finit par s'arrêter, baissant la tête et fermant les yeux pour écouter chaque bruit. Célia se retourna lentement pour ne pas effrayer Silver, elle releva la tête, son sourire illuminant son visage puis elle s'approcha de son cheval dont elle avait une confiance à 100%. Ils se comprenaient tous les deux et cette relation était unique. Elle se rapprocha donc de l'étalon, puis elle tendit les mains, ses doigts frôlant le bout de son nez. Puis sa main plate, elle déposa une douce caresse sur le bout du nez de Silverwing.

Je laissais trainer mes jambes longues et affinés et pourtant forte et musclé. Je laissais s'élever des nuages de poussières et fouettait l'air et mes flanc gris de mes crins sombres. Je m'arrêtais de temps en temps afin de secouer vigoureusement ma tête, comme si je voulais enlever le licol qui m'emprisonnait la tête. Mais Célia l'avait ajusté correctement, il ne me gênait pas plus que cela, ne me serrait en aucun cas et était attaché assez lâche pour que je me sente à l'aise dedans. Pourtant le fait de sentir les montants sur ma joue, me faisait tressaillir. Je suivais ma jeune propriétaire, qui finalement s'arrêta quelques pas plus loin, je ne comprenais pas vraiment ce qu'on attendait de moi. J'eu l'espace d'un instant envie de m'échapper au galop à l'opposé longer la barrière du fond de la prairie, et paître de l'herbe grasse du champ. Mais la curiosité est souvent plus forte.

Célia baissa la tête, je pointai mes oreilles en avant vers elle, puis la rabattit en arrière pour écouter. Tel deux braves girouettes mes oreilles pivotèrent pendants quelques instant. Je frappai deux fois le sol de mon antérieur, levant ainsi des nuages de poussières. La jeune femme se retourna en douceur, je couchai mes oreilles et recula d'un pas en levant la tête. Elle s'approcha de moi sans crainte, je me détendis légèrement, mais je restais en alerte. Célia tendit vers moi ses mains et frôla le bout de mon nez. Je donnai un coup de tête léger dans le vide et tendit vers elle mon nez pour recevoir une douce caresse. Lorsque ma jeune propriétaire posa à plat sa main sur le bout de mon nez, je soufflai bruyamment.

Célia sentait bien le stresse que devait engendrer ce genre d'exercice, Célia devait absolument trouvé une façon de travailler Silverwing pour que celui ci se détende et lui fasse confiance à 100%. Aujourd'hui, l'étalon lui faisait confiance mais pas totalement, Célia le voyait très bien, lorsqu'elle se retourna et que celui ci leva la tête et coucha les oreilles. La jeune femme comprenait plus ou moins parfois le quarter, surtout qu'il ronfla des naseaux lorsqu'elle posa sa main à plat sur le nez de l'animal.


Célia était un peu déçu mais elle se montra toujours aussi joyeuse, donc maintenant, une bonne désensibilisation serait la bienvenue, la jeune femme attrapa la longe qui était dans la poche de son jean puis attacha le mousqueton sur l'anneau du licol. Maintenant, l'étalon ne pouvait pas fuir, quoi que vu la bête, elle faisait guère le poids face à lui. Puis elle marcha jusqu'à l'épaule de l'étalon, une fois près de l'étalon, sa main délicate et soigneuse toucha le poil gris et épais de l'étalon. La main navigua sur des petites parties du corps de Silver, elle passa d'abord sur le dos de l'étalon, lui faisant un petit massage sur la colonne, elle prenait la peau et la tirait délicatement vers le bas et elle faisait des aller retour le long de celle ci, elle avait lu que cela était très bon pour faire circuler le sang. Ensuite, elle passait sa main sur la croupe de celui ci, faisant tout de même attention que l'étalon n'est pas une réaction comment dire ? …. Violente. Puis elle descendit sur ses postérieurs en restant éloigné et observant la queue de l'étalon, les mouvements de ses sabots mais aussi ses oreilles. Bon elle n'aurait peut être pas le temps de partir mais faire attention c'était conseillé. Elle passa sa main sur le ventre, sur l'épaule. Enfin bref, chaque parcelle du corps de l'étalon avait été caressé. Puis ensuite, elle remonta sur l'encolure de l'étalon, passa ses doigts sous la crinière qui était chaude, elle qui commençait à avoir froid au bout des doigts. Puis elle passa sur le visage puis elle déposa un petit bisou sur la ganache de l'étalon.

Ayant passé la quasi totalité de la journée avec sa monture, il était peut être temps pour la jeune femme de ramener sa monture dans son pré pour le laisser tranquille jusqu'au lendemain. Elle avait sans le savoir bien avancé, il se laissait manipuler sur tout le corps et semblait, ma fois, appréciait ses douces caresses et ses massages. Il semblait se décontracter et c'est ce qu'elle cherchait en vrai. Et puis, elle aimait ce contact qui était apprécier par les deux êtres, elle sentait sous cette peaux si fine, une tension qui se décontracter. Elle ne pouvait s'empêcher de vouloir en connaître davantage mais pour aujourd'hui, ça suffisait pour lui et pour elle. Elle lui fit une caresse sur l'encolure puis avec la longe, elle fit juste une légère pression pour qu'elle le suive.


Dit elle avace un sourire illuminant son visage. Dans sa voix, on pouvait sentir la douceur, la gentilesse et beaucoup de patience. Elle savait très bien qu'il accepterait de la suivre, donc mise à part quelque chose ou quelqu'un qui viendrait perturber tout ça et faire changer l'avis l'étalon quarter. Elle se dirigea vers la porte de la carrière, elle chantonnait un petit air de la région. Puis elle ouvrit la porte, tenant la longe sous le bras, elle avait entièrement confiance en Silverwing. Puis, une fois le locquet tirait, elle poussa la porte et sortit de la carrière.


Elle sortit donc, puis voulant comme toujours faire plaisir à sa monture, elle remarqua un coin qui commençait à être herbeux, elle s'y dirigea et enfin arrivé, elle laissa la longe lâche histoire qu'il comprenne qu'il avait le droit de brouter.

Célia se montrait très très calme envers les chevaux et particulièrement avec Silverwing dont elle commençait à connaître son passé. Elle se rendait compte avec des exercices simple, que le simple contact avec lui était une source de méfiance pour l'étalon. La jeune femme faisait preuve d'un calme olympien mais elle prenait un grand plaisir à travailler Silverwing qui serait SON cheval à présent. D'ailleurs, elle n'avait jamais vu personne s'en occupait à sa place. M'enfin, elle n'en n'était pas plus mécontente, autant que rien ne soit que cela soit fait très mal. Une fois face à l'herbe, l'étalon semblait hésité mais Célia lui avait laissé une bonne longueur de longe pour qu'il puisse brouter sans gêne, ce qu'il ne tarda pas à faire. L'étalon gris redressa sa tête pour la regarder, un sourire aux lèvres, la jeune femme était comme sur un petit nuage, d'ailleurs, elle s'accroupit légèrement, la jeune femme s'était mit dans un position ou elle pouvait se relever rapidement en cas de souci, et bien sur, elle n'était jamais loin de sa monture.

Elle lui laissa profiter de cette séance de broute broute pour lui faire comprendre qu'elle ne serait jamais là pour les mauvaise chose mais surtout et QUE pour les bonnes chose, comme une séance ou il pouvait brouter en toute tranquillité. Mais bon, elle allait tout de même le remettre dans son pré dans très peu de temps, car les journées étaient longues et la fatigue se faisait ressentir. Elle se redressa que quelques minutes plus tard, et se dirigea vers le pré de Silverwing, ou il passerait la nuit profitant de l'herbe grasse et de la fraicheur de la nuit.


Sachant que les prés avaient de l'herbe tendre, elles avaient été coupés de façon à ce qu'elle ne soit pas riche, pour éviter les fourbures.

Je replongeai rapidement le nez dans l'herbe verte, Célia à mes côté s'accroupit me laissant brouter l'herbe tendre. A chaque pas pour attraper des touffes d'herbe je me rapprochai de ma jeune propriétaire. J'arrachai par moment les racines et une motte de terre pendouillait au bout, afin de la retirer je secouai ma touffe envoyant de la terre un peu partout. Je réussi finalement à extraire la terre, j'approchai avec douceur ma tête et vint renifler le genou de la jeune femme. Je poussai légèrement du bout du museau pour tester la réaction de la jeune femme, puis finalement je me mis à mordiller avec tendresse le jean de ma cavalière avant de retourner à mon occupation première, c'est à dire manger. Alors que je broutai tranquillement sous l’œil attentif de ma propriétaire, celle-ci finit par se relever. Je sentis la longe se tendre, elle m'incitait à la suivre, j'observai l'espace d'un instant la direction qu'elle prenait. De sa voix douce et rassurante, Célia m'invitai à prendre la direction du pré, je la suivais sans hésitation vers l'enclos où j'allai passer la nuit. Je trottinais d'impatience franchissant même la limite de sécurité essayant de doubler la jeune femme. J'en vint même à me mettre dans le dos de la jeune femme et d'appuyer avec légèreté ma tête dans le dos de Célia pour l'inciter à presser le pas en direction du pré.

(désolée c'est un peu court mais sa fait longtemps que j'ai pas RP avec des chevaux donc je m'y remet en douceur )