Allons balader !! [Pv Mogadiscio]

Le temps était propice pour une bonne balade que ce soit monté ou encore à pied. Ce matin là, alors que Célia s'était occupée de nourrir chaque cheval, en leur mettant à tous leur ration de grains, et en mettant un tas de foin qui leur permettrait de passer la journée, même si elle savait pertinemment qu'ils seraient sortie pour profiter de la chaleur plutôt agréable et bien sur de l'herbe verte qui montrait le bout de son nez. Durant tout l'hiver, les prés avaient changé de tête, il passait de bouillasse, à sec, de jaune à vert. Aujourd'hui, le ciel brillait dans le ciel et les prés s'étaient reverdit avec une rapidité. Les chevaux y étaient d'ailleurs lâché que pour quelques minutes, car c'était à cette époque de l'année que les chevaux pouvaient être malade avec cette herbe bien trop grasse et bien trop riche. Enfin bref, sa matinée avait prit une toute autre tournure. Elle s'était pré-occupé d'un cheval espagnol qui venait tout juste d'arrivé au Ranch. D'ailleurs, celui ci avait fait un sacré bordelle dans l'écurie, il s'était mit à taper dans sa porte réclamant bien sur de sortir de son box pour profiter du soleil. Alors, elle l'avait sortit de son box en toute tranquillité même si celui ci semblait plutôt excité à l'idée de terminer sa journée dans son pré. Mais connaissant Célia, elle avait preuve d'un calme olympien face à l'étalon, d'ailleurs même en faisant preuve de douceur et de délicatesse, l'étalon semblait perdu. Peut être n'avait il pas connu ça ?

M'enfin, comme elle lui avait promit, même si il n'avait pas comprit un traitre mot dans son langage. Mais en tout cas, elle avait tenu promesse, et d'ailleurs, il s'était calmé donc, une bonne balade ne serait pas une mauvaise idée. Au bout de la longe, Célia tenait Mogadiscio, la longe était lâche et la jeune femme surveillait l'équidé avec un certain sérieux. Elle tentait de le comprendre, comprendre son passé, sa vie. Elle marchait tranquillement sur le chemin de terre qui lui ferait faire un grand tour autour du ranch, le mieux pour faire évoluer une relation même si Célia savait pertinemment qu'il appartenait déjà à une autre personne. Bon, finalement, elle lui parla de sa voix douce.

La journée avait commencée à peu près comme les autres. J'étais seul dans mon box, m'apitoyant sur mon sort et renforçant ma colère envers l'homme. C'est alors que ma haine éclata et provoqua un vrai bordel dans l'allée. J'étais prêt à défoncer la porte de mon box jusqu'à ce que une jeune cavalière arriva. Très vite, elle témoigna envers en moi une attitude que je ne connaissais pas, du moins si peu. Elle attisa dès lors ma curiosité, à tel point que de la colère je passa à un état de stupéfaction et d'une sorte d'admiration envers cette jeune humaine. J'étais comme obnubilé par ses gestes et sa voix, qui étaient tellement plus doux et respectueux que ce que j'avais connu jusqu'à alors. J'observa ses moindres fait et ses gestes, impatient et curieux de voir ce qu'elle allait faire pour me calmer. Même mon trot dans l'allée se termina pour de douces paroles sans gestes agressifs. Elle avait alors obtenu toute mon attention... Je compris très vite que l'inconfort, c'était moi qui le créait et que si je voulais rester tranquille je devais l'écouter. Après une bonne heure de découverte l'un envers l'autre, elle me dirigea en dehors de l'écurie...

Nous quittâmes le ranch sans incident ni précipitation... Même si les jolies pouliches de l'autre écurie avaient attirées tout autant mon attention ! Hey ! C'est le printemps ! Je suivais docilement la cavalière. Encolure légèrement relevée, oreilles en mode radars, analysant tout ce que m'entourait. Si mes anciens propriétaires me voyaient !! Ils ne m'auraient jamais reconnu ! C'est vrai qu'en général, les rares balades que l'on faisait...C'est plutôt moi qui se promenait !
On arriva, après quelques minutes de marches, sur une immense sentier de terre qui devait bien faire tout le tour du ranch. Celui-ci était entouré tantôt de clôture de près, tantôt de vaste champs sauvage.

Je m'arrêta net. Encolure haute, les oreilles pointées vers l'avant, signe de mon interrogation voir de mon attention portée sur ce que je voyais. Les yeux pétillants et expressifs, je tendais légèrement ma tête et respira l'air ambiant. Je baissa mon encolure et renifla le sol, faisant deux-trois pas. Je sentais une quantité énorme d'odeurs. Je releva mon encolure lorsque je senti une légère pression. La jeune femme me parle calmement m'incitant à la suivre. Ce que je fis. Mais portée par l'excitation des grands espaces et de la possibilité de me dégourdir dans ce vaste endroit, je me mis à trottiner. Un petit trot, vers même plutôt un piaffe. La queue portée haute que montrait mon excitation, les oreilles pointées droit devant, ma tête allant dans tout les sens. Je poussa un bref hennissement, appelant les quelques équidés qui étaient là à se faire connaitre, pour me sentir moins seul. Le hic, car il y en a toujours un, est que comme au pas, je me tenais trop près de ma cavalière. Alors, tandis que je trottinais, fixant un petit groupe de chevaux dans près à proximité, je fis deux pas de côté vers ma jeune amie et la bouscula. Lorsque je senti l'obstacle, je retourna mes oreilles et fit un brusque mais bref écart;

* Oups !! *