Orage dans l'air

La neige était tombé sur le Ranch, une petite couche de neige qui cachait dessous une couche de glace plutôt mortelle que ce soit pour les humains comme pour les chevaux. D'ailleurs, l'ordre du jour, c'était de laisser les chevaux dans leur box au chaud. Car les prés étaient dans un état plutôt lamentable, le sol était recouvert d'une petite couche de neige, qui avait fondu légèrement et laisser place à la boue. Puis, sans parler des abreuvoirs qui avaient gelés durant la nuit. Célia était la seule courageuse pour sortir au froid, mais elle avait prit quand même de quoi ne pas attraper un rhume. Elle avait un jean, une paire de botte, et le haut était plus que couvert, elle avait une couche de tee shirt, un pull et bien sur un gros polaire avec capuche. Mais le plus important c'était le bonnet sur la tête qui plaqué ses cheveux contre son cou et se posait légèrement sur ses épaules. Elle avait l'intention de passer tout de même la journée dans les boxs, elle filerait un coup de main au palefrenier. John était déjà arrivé dans l'écurie et s'occupait tout juste de nourrir les chevaux, Célia, quand à elle, arrivé tout juste à l'entrée de l'écurie mais là, le drame. Une plaque de glace s'était formé juste à l'entrée, et il fallait vraiment faire attention pour la voir. Célia mit un pied dessus mais c'est alors qu'elle perdit le contrôle de ses mouvements, sa jambe partit et elle tenta tant bien que mal à rattraper le coup, mais c'était peine perdu, car elle se retrouva alors allongée à l'entrée de l'écurie.


Cria t'elle alors une fois au sol. Bon, ça va la tête n'avait pas taper le sol, mais elle avait comme une légère douleur en bas du dos. Elle prit un temps fou à se relever, mais elle était debout et rentra dans l'écurie, John lui était mort de rire, et Célia laissa un sourire s'affichait. Bon, ce n'était pas le tout de rigoler, maintenant il fallait se mettre au boulot. Célia eut du mal au début, car la douleur se faisait bien présente, mais avec le temps elle diminua. John finit par aller s'occuper du travail restant. Célia quand à elle prit le relais et s'occupa de donner à chaque cheval sa ration de grain et de foin, puis elle donna à quelques chevaux, de bonnes caresses. Mais au bout d'un moment, dans la deuxième allée, elle entendit un boucan pas possible. Célia finit ce qu'elle avait à faire, et finit par aller voir ce qui se passait. Elle rentra dans l'allée, et remarqua que plusieurs boxs étaient vide, seulement le premier box de l'allée était occupé. La jeune femme s'approcha alors de ce box et pu ainsi remarquer que c'était le coupable de tout ce bordel, il ne semblait pas apprécié le fait d'être en box. Célia pouvait comprendre, et d'ailleurs on ne lui avait pas dit qu'un nouveau cheval allait arrivé. Elle ne le connaissait pas, mais elle allait apprendre à le connaître, elle repartit dans la première allée ou elle prit une bonne ration de grain, qu'elle emporta dans l'allée ou était le cheval bai. Elle s'approcha du box, lentement mais sûrement.


Puis, elle observait chaque fait et geste de l'étalon, ce n'était pas le tout, de s'approchait mais fallait pas non plus qu'elle reste. Déjà, une chute le matin, après une attaque, cela suffirait pour Célia pour retourner dans son lit.

Célia était donc revenu avec sa pelle remplit de grain à l'intérieur, c'était un bon mélange d'orge, du maïs, de la luzerne et bien d'autres ingrédients dont il pourrait se régaler. Mais voilà, l'étalon semblait s'être calmé, alors sous l'oeil de l'étalon la jeune femme s'approcha de la mangeoire de celui ci pour y déposer sa ration. Mais au pire, si celui ci tentait de lui faire du mal, Célia serait prête à sauver sa peau. Déjà, cela suffisait bien de la chute de ce matin. Elle n'avait pas en plus besoin de se prendre un coup de dent de la part de l'étalon. Elle pu ainsi le voir de plus près, et elle en profita donc pour observer chaque détail de son corps, sa morphologie laissait penser à un PRE. Puis, le bruit reprit ensuite, la jeune femme venait de sortir de ses pensées, puis le bruit incessant reprit. L'étalon se remit à bouger, tapant dans la paroi de la porte de son box. La jeune femme se retrouva alors avec un étalon qu'il ne cessait de bouger. Elle repartit dans l'autre allée pour y déposer à sa place la pelle. Puis elle attrapa un licol en passant une longe.

L'étalon ne devait pas supporter d'être enfermé, elle revint dans l'allée, dans une main le licol et dans l'autre un bout de longe, elle s'approcha de la porte du box. Elle siffla légèrement, pour attirer son attention même si de toute façon, il ne devait pas la lâcher du regard.


Elle était calme, malgré l'étalon toujours en mouvement. La jeune femme était présente lorsque celui ci envoya un coup de dent et de suite après, eut un mouvement de méfiance comme si il attendait une réponse directe de l'humaine. Peut être avait il été traumatisé ? Célia n'en savait rien, d'ailleurs, elle ne connaissait pas ce nouvel arrivant, peut être étais ce une occasion pour elle de le connaître.

Pour Célia, elle préférait mieux voir un cheval heureux au pré qu'enfermé dans un box, cela faisait partit d'un de ses principes. Le cheval a toujours vécu en liberté pas dans un box, donc elle comprenait l'agitation de l'étalon à son égard. Mais faisant preuve d'un calme olympien, la jeune femme ne fut que méfiante envers l'étalon et fallait comprendre, car ce n'était pas le tout de s'en occuper mais fallait qu'elle risque de se faire démonter. Car fallait se mettre en tête qu'elle ne ferait en aucun cas le poids face à l'étalon qui serait et est d'ailleurs bien plus puissant. Jusqu'à maintenant, l'étalon l'avait regardé l'encolure haute, le regard noir mais surtout ses oreilles qui étaient plaqués contre sa nuque. Ce qui voulait dire, qu'il fallait qu'elle fasse encore plus attention mais à la vue du licol elle fut impressionner du changement comportemental. Mais quelque chose gênait la jeune femme dans son comportement.

L'étalon avait brusquement relevé la tête, comme si il s'attendait à se prendre une baffe dans la tête, Célia était resté froide mais voilà, l'étalon avait comme habitude de lever la tête pour éviter tous les coups. La jeune femme pu comprendre peu à peu ce qu'il se passait, pourquoi se comportement, pourquoi ? Des questions que la jeune femme auxquels elle aurait les réponses. Elle prendrait le temps d'aller voir le directeur pour en savoir davantage sur le passé de l'étalon. D'ailleurs, il y avait une ardoise accrochée à la porte du box. Sur celle ci, elle eut de nombreux renseignements, sûrement banale mais important. Tout d'abord, l'étalon ne prénommait Mogadiscio, c'était un étalon pré. Son histoire n'était malheureusement pas écrite, car elle savait qu'il faudrait sûrement une plus grande ardoise pour tout marqué.

Enfin bref !! Célia s'était pointé avec un licol et une longe et à la vue de ses objets, l'étalon était devenu quelque peu, plus agréable mais cela pouvait être juste une facette et une fois dans son piège la jeune femme serait plutôt mal. M'enfin !!! Il se comportait plutôt bien alors la jeune femme posa sa main sur le loquet de la porte du box, tout en observant chaque mouvement de l'étalon. L'étalon donna des coups de tête vers l'avant pointant le licol, la jeune femme sourit puis ouvrit alors la porte délicatement et entra dans le box, derrière elle, elle ne pu s'empêcher de refermer la porte. Ben oui, il ne faudrait pas qu'elle court après l'étalon dans toute l'écurie. La jeune femme détacha la têtière et laissa le choix à l'étalon, elle lui proposa le licol sans même faire un pas de plus vers lui. Il voulait sortir OK, mais à lui de venir et pas l'inverse.

( je suis enfin de retour ! ^^)

Le calme étant revenu dans l'écurie et dans mon esprit, je pu enfin prendre un peu de temps pour observer cette jeune fille. C'est vrai qu'avec tout mon bouquant je n'ai pas pu identifier et examiner cette cavalière. C'était une jeune fille, de couleur de peau légèrement plus foncée que celle des autres humains. Ses "crins" étaient noir comme les miens. Elle reflétait une plénititude inouïe. D'un calme olympien, elle ne bougea pas d'un poil pendant que je faisais mon chaud et la peur que j'avais ressenti était moindre que ce que j'aurais cru. De mon point de vue, elle était donc différente tant en comportement que physiquement...

Mes petits yeux curieux et ma bouille de voyou, lui ont, comme prévu, fait comprendre que je voulais sortir...Ego surdimensionné...Au lieu, de me passer le licol en restant en dehors du box et augmentant ainsi sa sécurité, elle rentra dans mon box ! Pourtant, et c'était dans mon genre, j'aurais très bien pu chargé et m'enfuir, en la blessant au passage. Mais encore une fois , elle se montra d'une confiance et d'un calme extraordinaire.

Elle me posa alors un dilemme: Elle me présenta le licol ...Je compris alors que c'était à moi de faire le premier le pas. Je retourna mes oreilles, je me méfiais, où allait-on encore me conduire ? Mais j'avais trop envie de sortir , et son comportement me mettait à l'aise...C'était bien la première fois que l'on se conduisait ainsi avec moi. Je fis alors deux pas en avant, ronflant puissamment des naseaux en analysant ainsi toutes les odeurs. Une fois prés d'elle je tendis mon encolure et renifla sa main. J'ébroua mon encolure et passa le bout du museau dans la muserolle …

Cela faisait maintenant 5 minutes, que le calme avait refait son apparition dans l'écurie. En même temps, en faisant preuve d'un calme olympien, l'étalon n'avait aucune raison de continuer son cirque, d'ailleurs, elle appréciait ce silence ou un échange se faisait entre elle et le cheval bai. Car elle ne parlait pas, mais en tendant le licol, elle discutait avec lui, il avait le choix, soit il acceptait le licol et elle l'emmènerait calmement au pré, soit il refusait et passerait le reste de sa journée dans son box à regarder par sa fenêtre. Alors autant qu'il aille profiter de la belle journée qu'il s'annonçait. Si l'étalon choisissait de la charger, qu'il le fasse mais c'était sa dernière chance pour sortir car déjà la porte du box fermé, il ne pourrait pas partir bien loin.

Célia avait décidé de laisser faire l'étalon, elle n'avait aucunement envie de se battre avec cet étalon, de toute façon ce serait peine perdu pour elle. Alors, elle vit l'étalon bai s'approchait, bonne réaction, l'étalon souffla sur sa main ce qui était normal, et ensuite, il passa le nez dans la muserolle, Célia ne fit que de finir à le lui installer sur la tête. La jeune femme leva le licol puis passa doucement la têtière et passa ce bout de licol dans l'anneau et voilà l'étalon avait son licol sur la tête. La longe qui pendait de celui ci, fut prise à pleine main, mais autant prendre ses devants. Elle tapota dans les poches de son jean et de sa veste, sûrement qu'une paire de gant serait la bienvenue. Ben oui, elle ne souhaitait pas se faire brûler les mains. Par chance, elle avait laissé une paire de gant dans sa veste, sûrement pour le froid. Elle les sortit sans se brusquer pour ne pas effrayer l'étalon et les enfila. Bon, maintenant, c'était bon, elle passa son bras au dessus de la porte du box, attrapa à pleine main le locquet, qu'elle tira, un clack se fit entendre et la porte était enfin ouverte.

Elle tenait fermement la longe puis fit une légère pression sur la longe pour inciter l'étalon à la suivre. Elle ouvrit la porte en grand pour lui faire comprendre.

Le calme revenu, tant dans ma tête que dans l'écurie, cela me relaxait. Après une observation plus approfondie de la jeune cavalière, j'avais donc choisi et accepté de porter le licol. Avancé d'un pas près d'elle, j'avais passé mon nez dans le licol... Malgré mon caractère j'ai gardé certaines manières et habitudes de mon débourrage. Et passer mon nez volontairement de le licol, m'évitait souvent une claque en sortant du box. Après ce premier geste, la cavalière termina d'attacher le licol. Elle sortit de sa poche...euh...un truc bizarre qu'elle mis sur ses mains. Je pointa les oreilles vers l'avant, lorsque celle-ci posa une de ses mains sur la porte de ma prison. Je ronronna bruyamment et piaffa d'excitation. Mais je sentais en elle , comme une angoisse, une crainte, surtout quand elle resserra sa prise sur la longe.

* Alleeeeeer ouvre ! t'attends quoi ?! je vais pas te bouffer ! * Me dis-je impatient.

Je sursauta brivièvement lorsque le cliquetis du loquet me fis sortir de mes pensées. Je piaffa encore un peu plus, faisait de temps en temps de mouvements de tête vers l'avant. Elle tira doucement sur la longe pour me faire sortir du box. Je compris de suite que je devais me calme avant d'exploser. Mais l'énergie accumulé pendant toutes ces journées d'enfermement, mon caractère vagabond qui ne voulait que s'ébattre librement ne purent resté calme plus longtemps. A peine la porte sortie, je partis au petit trot dans l'allée de l'écurie. Les chevaux sortirent leur tête pour regarder ce qui se passait. Mes sabots claquaient contre le sol, et laissaient derrière eux le foin et le crottin qui s'y était incrusté. Je poussa un long hennissement, les oreilles pointées devant.... Se demandant comment la cavalière allait réagir ....

Fallait il que la jeune femme s'attende à un cheval calme qui ne bronche pas ? D'autant plus, qu'elle ne savait pas combien de temps, il avait passé dans ce box, en plus connaissant sa race, une race avec du sang chaud, elle n'eut d'autre choix que de garder son calme mais elle allait se montrer ferme, ce n'était pas le tout de le sortir, fallait pas qu'en plus, elle se fasse marcher dessus. La longe se mit en mouvement, alors qu'elle gardait un regard sur l'étalon, elle le vit donc se mouver avec une telle énergie qu'elle pensait qu'une sortie dehors ne lui ferait que du bien. Ne connaissant pas vraiment l'équidé, elle avait prit ses précautions et ayant une bonne connaissance des chevaux, elle saurait maitriser l'équidé, qu'il soit Espagnol, Arabe ou encore un bon cheval américain.

Célia tenait la longe fermement, elle n'était en aucun cas, stressé, ni même angoissé mais elle se méfiait ce qui était normal. Déjà, en ayant vu ses attaques incessantes à son arrivé, elle avait de quoi se méfier. La jeune femme prit la direction de l'allée, et là, une chorale se fit entendre, les chevaux sortaient peu à peu leur tête de leur box, tandis qu'au bout de la longe cela ne cessait de bouger. Fidèle à ses origines, l'étalon était majestueux pour la jeune femme, mais malheureusement, il ne lui appartenait pas, mais elle s'en occupait, elle filait un coup de main aux palefreniers qui faisaient appel à elle pour sortir les chevaux les plus récalcitrant. Déjà, c'était bon signe, il était en pleine forme, mais Célia ne fut pas prit d'une angoisse, non bien au contraire, elle se montrait calme face à celui ci. Elle tenait la longe, ralentissant sa marche, pour forcer l'étalon à s'arrêter, une fois qu'il s'arrêter, elle repartait, elle s'arrêtait, le faisait reculer et repartait. Cela pouvait paraître embêtant pour l'équidé mais soit il se calmait, soit elle continuerais à l'ennuyer. Le but de cet exercice était de calmer Mogadiscio.


Célia était en train de se demander, si elle le ferait pas travaillé un peu, mais elle ne connaissait pas son niveau d'éducation, elle ne savait pas si il avait été déjà monté, bridé et travaillé en longe, mais à voir suivant ce qu'il se passerait dans l'allée. Sinon, elle irait lui faire une bonne balade tranquilou ou elle irait dans le round pen pour le travailler en liberté. Histoire de le préparer pour son nouveau cavalier.

( oh ouiii une ballade !!! ....je sors je sors....xD. Je tiens à m'excuser pour mes fautes de frappes , je vais utiliser " bon patron" pour éviter ces fautes u_u)

Celait faisait, quoi ? à peine 10-15 secondes que je trottais dans l'allée ? Oui à peu près... Quoi qu'il en soit, alors que mes jambes ne demandaient qu'à se défouler, et que mon instinct de liberté me poussait à aller de l'avant, je senti une pression sur la longe. Au départ, je pensais qu'elle tirait. Je plaqua alors mes oreilles, et leva mon encolure pour échapper au contrôle de la longe. J'en avais plus qu'assez ! ça ne lui arrive donc jamais de vouloir se défouler ?!
Mais alors que je tentais de me dégager de sa contrainte, je m'aperçu qu'elle ne tirait pas, mais qu'elle ralentissait son pas en exerçant une faible tension sur la longe. Les oreilles toujours plaquées, j'en dressa cependant une vers elle; curieux.
Tellement curieux par sa manière de procédé que je repassa au pas, un pas énergique au grandes foulées. Finalement, je dressa mes deux oreilles vers la jeune cavalière et l'interrogea un avec un regard surpris...

* ça alors ! Pas de claques, pas de coup de longe, pas de violent coup de long pour m'arrêté... J'aime plutôt ça... Mais c'est tellement inhabituel... J'aime pas ça , j'ai peur ! *

Alors que je m'étais arrêter, pour analyser l'action de la cavalière que concentra toute mon attention, je fus pris soudain pris d'une peur face à un comportement qui m'étais inconnu... L'amour et le respect... Je me cabra de façon plus ou moins impressionnante, ne m'étant pas cabrer de toute ma hauteur. Les oreilles plaquées contre la nuque, les yeux exorbitant, je piaffais en fessant de violent coups de tête vers l'avant. Mon piaffé, révélait mes années d'entrainement... toutes ces années où me tapait les genoux pour que je les relève plus haut...

[On va faire une balade alors, mais à pied, pas monté d'accord^^. Tu réponds, puis on commence le sujet au chemin de balade. T'en penses quoi ? Pas grave, pour les fautes de frappe, ça arrive à tous le monde.]

Jusqu'à maintenant, Célia ne s'était en aucun cas montré comme menace vis à vis de l'étalon, bien au contraire, elle lui faisait comprendre gentiment les choses sans force ni même tape. Non, étant donné que l'étalon avait déjà beaucoup de sang chaud, le but n'était pas qu'il se tend davantage. Ceci dit, sa méthode de l'arrêt, on repart, on recule avait marché. L'étalon était repassé dans un pas plutôt énergique, ce qui était une bonne chose, d'ailleurs, à ce moment là, elle n'ennuyait plus l'étalon avec les arrêts et tout ça bien au contraire. Elle continuait à marcher en tête, elle gardait un oeil sur l'étalon, lui murmurant une petite chansonnette, histoire de rassurer et calmer l'animal. Ais voilà, cela n'eut pas l'effet voulu, mais voilà, alors qu'elle continuait à avancer, la jeune femme eut la longe qui se tendu alors brusquemment. Surprise, elle se retourna et face à elle s'était dressé l'étalon. Elle aurait bien pu faire place à l'angoisse, la peur, mais non elle était plutôt inquiète pour l'étalon, sur le sol goudronné, il pouvait chuter, se retourner enfin bref se blesser. La jeune femme tenait encore la longe par le bout. Puis elle fit preuve de sang froid, et parla d'une voix très calme.


Elle essayait tant bien que mal de rassurer et calmer l'équidé. Mais celui ci avait changé totalement de comportement, déjà son cabré qui était plutôt impressionnant mais légèrement menaçant, il avait les oreilles plaquées contre sa nuque, ses yeux seraient sortient de leurs orbites si ils en avaient eu la possibilité. La jeune femme eut du mal à comprendre mais fit preuve d'un calme oympien. Elle continuait à lui parler avec douceur et calme, et le tenait encore et toujours. Puis par la suite, il envoyait de violent coup de tête vers l'avant, à distance, elle n'était pas à proximité, Célia ne souhaitait pas se payer la tête d'un cheval avec cette force.

( Mdr comme tu veux ^^ oui oui pas de problème )

J'avais peur. D'habitude lorsque je faisais l'imbécile, je recevais de baffes, des coups de longe voir de cravache. J'en avais pris l'habitude, même si la douleur et la colère ne faisait qu'augmenter au fur et à mesure des rencontres houleuses avec mon tendre et cher propriétaire. Et là, tout d'un coup, je tombe sur une fille que je vois pour la première fois, je lui en fait voir des tonnes... Quoi que j'ai déjà fait pire ... Soit ! Tout ce qu'elle fait, c'est de me calmer, sans brusquer les choses, avec calme et respect. J'en ai pas l'habitude, ça fait tellement longtemps que l'on ne m'avait plus montrer un tel... comportement. Une telle réaction était tout à fait anormal pour moi, d'où ma crainte. Si cela se trouve, elle attend un moment précis pour me faire du mal !

Craintif, je tenais mes oreilles plaquées contre ma nuque. Piaffant nerveusement, ma queue fouettait mes flanc avec énergie. Par instinct, je faisait de violent coup de tête vers l'avant. La réaction de la jeune femme ne se dit pas attendre. Elle commença à chanter. Une douce mélodie, qui attira mon attention et eu pour conséquence de diminuer la nervosité de mon piaffer. Malgré cela, j'en étais pas moins effrayé. Elle commença alors à me parler avec un ton digne d'une mère s'adressant à son enfant. Je pointa une oreille vers elle, pour l'écouter pas attentivement. Sans savoir pourquoi, j'avais envie de devenir aussi calme que sa voix. Je sentais en moi, l'effet positive de sa voix... Mes muscles se relâchèrent. Je cessa mes violents coups de tête et baisa légèrement l'encolure. Elle continua à me parler doucement, et mes jambes se calmèrent au rythme de sa voix. J'étais comme envouté ! Personne ne m'avais jusqu'ici parlé ainsi.

* ça fait du bien... Je pourrais l'écouter parler comme ça toute ma vie ....*

Après quelques minutes, je ne piaffais plus. Je m'ébroua énergiquement et dressa mes oreilles vers ma jeune cavalière. J'humecta mes lèvres et inspira longuement et bruyamment. J'étais calmé...Par la douceur et la gentillesse d'une femme... Battu par le charme féminin

Célia se faisait aussi douce que possible, pas un mouvement, pas un bras levait, non bien au contraire, elle restait calme et patiente, il finirait bien par comprendre ce qu'elle essayait de lui faire comprendre. Ce qu'elle attendait de lui, c'était juste qu'il se calme au risque de se blesser et de la blesser, mais ça Célia s'en fichait. Les erreurs du passé, la tourmentaient à certains moment, et c'est dans ce genre de moment, qu'elle était assez fière d'elle et qu'elle voyait la différence. Elle comprenait les chevaux comme si elle en était un, mais ce n'était pas le cas. Mais elle tentait de faire le plus possible pour eux. Déjà, elle ne paniquait pas, c'était déjà un bon point car l'étalon était déjà en train de se rendre nerveux, sûrement pour une raison dont elle ne connaitrait jamais. Mais la jeune femme avait comme habitude, de murmurait des mots doux à ses montures ou encore de leur chantonner un chant qui avait tendance à calmer les équidés. Ce fut que lorsque Mogadiscio pointa une oreille en avant, que celle ci souria, enfin, c'est ce qu'elle attendait. L'étalon se calmait d'après ce qu'elle voyait.


D'après ce comportement, la jeune femme se posa des questions et c'est alors que sa curiosité s'ouvrit, pourquoi, comment, quand, avec qui ? Tant de questions dont elle aurait les réponses. Enfin, pour le moment, l'étalon se calmait et c'était une bonne chose, maintenant elle espérait pouvoir lui faire profiter d'une bonne balade pour lui prouver qu'elle n'était pas un danger pour lui. Déjà, elle ne faisait qu'un pauvre 40 kilos alors face à l'étalon qui faisait bien le triple, elle ne serait rien entre ses sabots. L'étalon baissa l'encolure, encore un bon signe. Elle reprit son chant, puis approcha doucement sa main vers l'étalon, même si elle risquait une nouvelle fois de briser ce calme, elle posa sa main sur la ganache de l'étalon sans même la bouger. Est ce que ce lien lui ferait comprendre qu'elle n'était là que pour lui donner autre chose que des baffes ? Une fois complètement calme, elle décrocha la main de la ganache de l'étalon, puis elle reprit doucement sa marche, ne tirant ni sur la longe, ni sur rien, elle faisait une légère pression pour l'inciter à la suivre.

Tandis que je me calmais, Ma jeune cavalière posa une main sur ma ganache. D'ordinaire, j'aurais éviter le contact en reculant vivement ma tête, mais... Hypnotiser par sa voix, je n'en fit rien, et accepta sa main. Je n'étais pas en total confiance mais j'étais porté par sa voix et l'envie de découvrir cette manière de procéder avec les chevaux que je connaissais si peu.
Je fis quelques pas pour me rapprocher d'elle, les oreilles en avant, attentif à ces moindres gestes. Impatient de découvrir ce qu'elle allait faire d'autre, Curieux de savoir jusqu'à quel point elle pouvait être douce.

Je ronfla bruyamment en ébrouant légèrement mon encolure. Du coup mon toupet recouvra mon œil gauche, pas très important je sais voir en travers... Je me souviens quand même que ça avait un effet dévastateur auprès du public féminin ..Herm ! Après ces quelques minutes de complicité, elle enleva sa main. Dès lors, elle se retourna, et se remis en marche, sans tirer sur la longe. Je sentis néanmoins une légère pression au niveau de la muserolle, je commença alors à la suivre d'un pas moins énergique que tout à l'heure. Mes sabots retentissaient dans l'allée, mes congénères estimant qu'il n'y avait plus rien d'intéressant, reprirent leurs activités. Je m'ébroua énergiquement, fouettant de temps en temps mes flancs, avec ma queue dans des mouvements nonchalant.... C'est pas vrai ça ! A peine y-a-t-il un rayon de soleil que les mouches démarquent !!

Me sentant à l'aise, j'agrandis mes foulées et me rapprocha de la jeune fille. Me permettant d'entrer dans son cercle(= distance de sécurité d'un cavalier), posant mon chanfrein contre son dos, sans la pousser. Le contact avec son vêtement me chatouillait un peu, c'était plutôt drôle. Je la suivais, au plus près que je le pouvais. Moi, un étalon dominant, je suivais un homme de sexe féminin, comme un poulain en apprentissage...